CHORÉGRAPHIE
Pierre Pontvianne

INTERPRÉTATION
Jazz Barbé, Thomas Fontaine, Laura Frigato, Paul Girard, Florence Girardon, Clément Olivier, Léna Pinon-Lang

CONCEPTION SONORE
costume Pierre Pontvianne

CRÉATION LUMIÈRE
Victor Mandin

CRÉATION DÉCOR
Pierre Treille

Durée : 1h
PRODUCTION
Compagnie PARC
COPRODUCTION
Atelier de Paris / CDCN, La Comédie de Saint-Étienne - CDN, Festival Montpellier Danse, Opéra de Lille, avec le soutien du CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin - accueil studio 2023.
RÉSIDENCE
Atelier de Paris / CDCN, Montpellier Danse, spectacle répété à La Comédie de Saint-Étienne - CDN, Résidence de création à l’Opéra de Lille, Maison de la Danse.
Avec le soutien de L’ADAMI.
CALENDRIER

7 et 8 juin 2024
Au Grand Sud / Festival Latitudes Contemporaines 
en co-accueil avec L'Opéra de Lille FR
6, 7 et 8 février 2024
Comédie de Saint-Étienne – CDN FR
10 et 11 octobre 2023
Atelier de Paris / CDCN FR
30 juin et 1er juillet 2023
Festival Montpellier dœ / Festival Montpellier danse FR

« L’art vivant est peut-être par essence souvenir. Il s’en inspire, existe et se contient dans celui-ci … pour en devenir un lui-même. Hypothèse fantasque ou fatalité de ce qu’on considère comme immatériel ? Ce point de vue me libère dans l’acte d’écrire la danse, et me rapproche des interprètes qui portent en eux, avec force et sensibilité, ce précieux milieu-vivant à travers le temps. »*

Avec cette nouvelle création Pierre Pontvianne s’attelle à ce que serait la composition d’un souvenir, et comment celui-ci tend à se dissoudre, se transformer et se décliner en différentes versions au fil du temps dans une sorte de thème et variations de la mémoire.

« Les matières de cette danse sont des mouvements maintes fois repris, répétés et peaufinés : un passé re-convoqué et ré-actualisé dans une chaîne infinie de sensations qui remontent à la surface des corps. Certaines choses s’inventent dans l’instant … S’y incarnent aussi des manques, des absences et des creux. Certaines choses disparaissent. »*

Le titre œ condense en sa ligature la complexité de nos prises et déprises mutuelles, la fugacité et la force des liens qui dessinent et creusent les vides que nous laissons, ces liens qui nous traversent et font de nous, finalement, des passeurs.


*Pierre Pontvianne

“Live art might just be memory by nature. It draws its inspiration from it, exists and is contained in it... and eventually becomes a memory itself. Is this a whimsical hypothesis or the fate of everything that is considered immaterial? This point of view gives me more freedom in the process of creation, and brings me closer to the performers who carry with them this precious living-environment through time, with strength and sensibility...” *

With this new creation, Pierre Pontvianne ponders on what memories could be made up of, and on how they tend to dissolve, change and transform into new varieties as time passes, as if following a form of theme and variations of memory itself.

“The choreographic material of this dance is used, repeated, and perfected over and over again: a past that is summoned up and updated in a flow of sensations that ascend to the surface of the bodies. Some things are made up in the instant... and in the same instant gaps, absences and holes are also revealed. Other things disappear.” *

The ligature in the title œ brings up the complexity in our mutual tangling and disentangling, in the fleetingness and the strength of the links that shape and dig the gaps that we leave behind; these links make their way through us and eventually make us into passers on of memory.

 

* Pierre Pontvianne

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